TROP C'EST TROP ! MARRE DES CENTRES D'APPELS.

Qui n'a jamais eu à se plaindre de ne pas pouvoir contacter ou rencontrer un responsable en cas de conflit avec une compagnie aérienne, une boutique en ligne ou un opérateur Internet ?

Depuis l’apparition du Net et des centres d’appels, peut-être l’avez-vous remarqué, il est devenu impossible de parler avec un responsable. A croire que «  le responsable » est devenu une catégorie socioprofessionnelle en voie de disparition ! Force est de constater pour la plupart d’entre nous que toute démarche est vouée à l’échec à 80 %. La stratégie mise en place est simple et infaillible : inaccessibilité…Ils sont forts, très forts ! Alors que faire ?  Ne pas baisser les bras, s’acharner, mais là encore ce n’est pas gagné.

Si vous avez réussi, après de longues heures de recherche, à dénicher un numéro de téléphone, vous pensez être enfin près du but. Que nenni ! Ce serait trop facile. Une fois que vous avez composé le numéro, vous entrez dans la 5^ème dimension ! C’est là que le cauchemar commence :

• Vous avez décidé de rester zen, pas question de craquer.
• Vous avez suivi toutes les instructions à la lettre. Vous avez été bien obéissant.
• Vous avez tapé la touche «  étoile » puis 2, puis 4, et soudain, plus rien, la ligne est coupée….

Par quel truchement ? Le mystère reste entier ! Mais vous avez décidé que rien n’entamerait votre optimisme. Vous avez un mental d’acier, malgré les vingt minutes pendant lesquelles on vous a fait tourner en bourrique, respectant toutes les instructions, sans succès, et lorsqu’enfin vous avez quelqu’un au bout du fil, le mot d’ordre est donné :

On ne passe pas par le responsable, on ne le connaît pas !

Sérieux ? En attendant, vous restez avec votre problème sur les bras et en plus, c’est à vous de payer les tarifs exorbitants de communications téléphoniques interminables.

UN COMBLE !

Reste à vous tourner, dépité, vers les associations de consommateurs, en espérant qu’elles puissent vous venir en aide, ou à envoyer une lettre de réclamation en recommandé au service concerné. Encore faut-il avoir les bonnes coordonnées.

En réfléchissant bien, une dernière solution pourrait changer la donne. Pour cela il suffirait de se grouper, concept très tendance en ce début de XXIème siècle, d’unir nos forces de consommateurs abusés pour reprendre la main, et d’exiger le rétablissement des responsables accessibles aux clients, des guichets avec du personnel, la suppression des centres d’appels qui entretiennent l’opacité, et la gratuité immédiate des numéros pour les réclamations ! A méditer.